Gwénolé, novembre 2018
Formation à l’hybridation en novembre 2014
Les loupes binoculaires sont facultatives si l’hybrideur a une bonne vue.
Les plantes retenues pour l’hybridation sont rentrées à l’abri de la pluie et du froid afin d’obtenir un pollen sec et pulvérulent ainsi que des stigmates frais mais non mouillés.
Les stigmates sont nombreux et très accessibles, en forme de petits « y ».
Sur la photo ci-dessus, on découvre une inflorescence encore jeune, des grains de pollen se sont formés sur le pourtour du coeur mais au centre, les stigmates ne sont pas encore visibles.
Grains de pollen récoltés sur une plaque de couleur sombre.
L’extrémité du pinceau est couverte de pollen. Il est temps de polliniser en le déposant sur des stigmates.
Le pinceau est passé délicatement sur tous les stigmates.
Près d’un mois plus tard, l’inflorescence aura totalement séché et les graines peuvent enfin être récoltées. Le travail est terminé sans toutefois oublier de noter sur une étiquette l’identité de la mère et celle du père. La mère étant la plante dont on a utilisé le capitule comme porte-graines et le père celle qui a fourni le pollen.
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